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Confiance en soi/stress/angoisse/anxiété/prise de parole /timidité excessive
Définitions
Echecs et/ou déceptions à répétition nous ayant amené à croire que ce que nous faisons ne vaut rien

Définitions

 

Par définition, le stress exprime une adaptation naturelle de l'organisme face à une situation d'agression. Le stress est donc le signe d'une accommodation du corps aux modifications environnementales.

L'angoisse et l'anxiété, elles, sont des concepts extrêmement proches qui, en termes psychologique et/ou psychiatrique, ne sont pas dissociés. On concevra néanmoins l’angoisse comme une "peur sans objet", une peur qui ne s'appuie pas sur des éléments de réalité ou de menaces, développant ainsi une réaction démesurée par rapport aux situations.

 

Dans ses manifestations, on sait aujourd’hui que le stress peut avoir des conséquences psychologiques/cognitives (le sentiment de peur et d'inquiétude perturbe la concentration, et la mémoire), des conséquences physiques/physiologiques (les palpitations, le cœur qui bat vite, l'impression d'étouffer, les douleurs au ventre, le sentiment de pression thoracique, les vertiges, la transpiration, les bouffées de chaleur, les fourmis dans les mains, les jambes qui tremblent sont les principaux signes de l'angoisse) et des conséquences comportementales (avec, selon les cas, une inhibition totale empêchant la personne d’agir ou alors une agitation désordonnée amenant la personne angoissée à ne plus tenir en place, comme cela peut être le cas avec les TOC).

Selon toute vraisemblance, ce stress, qui se nourrit de notre manque de confiance ou de notre timidité excessive, comme un cercle vicieux, pourrait prendre racine dans les impressions suivantes :

 

  1. Echecs et/ou déceptions à répétition nous ayant amenés à croire que ce nous faisons ne vaut rien.

  2. Conscience limitée de nos propres qualités et de nos talents potentiels.

  3. Trop grande importance que l’on accorde à l’autre et à son regard, surtout s'il n’est pas toujours bienveillant.

  4. Impression que ce que l’autre a et fait est toujours mieux que ce que nous avons et faisons.

  5. Un cadre et un contexte peu épanouissants.

  6. Croyance en l’idée que ce que l’on fait n’est de toute façon pas intéressant.

 

Mon but ? Vous faire d’abord réaliser sur chacun de ces points que de simples petites histoires, agrémentées de films, peuvent vous aider à décoincer quelques vieux blocages stériles…

 

 

  1. Echecs et/ou déceptions à répétition nous ayant amené à croire que ce nous faisons ne vaut rien.

 

Voici une histoire courte, très courte même. Si courte que j’ai hésité à l’utiliser, mais il me semble qu’elle mérite un commentaire pour vous faire reconsidérer ce que nous appelons « échec ».

 

Vous le savez certainement tous, Thomas Edison est, entre autres, l’inventeur de l’ampoule à incandescence. En 1879, cette invention était réellement révolutionnaire. Elle allait remplacer définitivement les lampes au gaz et au pétrole, qui étaient odorantes et dangereuses. Quand Thomas Edison présenta son invention, les journalistes se bousculèrent pour l’interviewer. Lors de l’une de ces interviews, un journaliste lui dit à peu près ceci : « Vous avez fait preuve d’une rare détermination pour avoir persévéré malgré plus de 10 000 échecs ! »
Et voici ce que répondit Thomas Edison :
« Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas. »

 

MON AVIS : dans une société où l'on nous pousse constamment à nous comparer à l'autre en faisant sans arrêt des classements, une faute ou une erreur est forcément considérée comme un échec. Pourtant, comme le disaient les Shadoks : "Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir. En d'autres termes, plus ça rate et plus on a de chances que ça marche !" L'erreur, en soit, n'est donc pas négative mais elle le sera si vous baissez les bras. A contrario, elle deviendra un bienfait si vous voulez progresser sans jamais cesser de vous remettre en question. Einstein avait coutume de dire : "Ce n'est pas en perfectionnant la bougie qu'on a inventé l'électricité". Peut-être, précisément,  vous trompez-vous parce que vous ne vous remettez pas assez en cause : plein de bonne volonté mais étouffé par de mauvais outils ! Aussi, comme Edison, si vous croyez en ce que vous faites, tout en sachant vous adapter, les erreurs que vous commettrez seront à l'image de la manière dont vous avez appris à marcher. Combien de fois, effectivement, êtes-vous tombé avant de savoir vous tenir parfaitement debout ? Avez-vous arrêté à la énième chute, dégoûté de vos insuccès répétés... ou bien avez-vous persévéré, porté votre envie ?

Et l’histoire d’Edison n’est pas un cas isolé ! Walt Disney, pour prendre un autre exemple, nous a lui aussi montré à travers l’histoire qui va suivre, que l’échec n’est rien lorsque l’on a la certitude au fond de soi de faire quelque chose de bien.  Je vous raconte son histoire ?

Un jour, alors qu’il était tout jeune - et très loin d’être ce génie incontesté que tout le monde connait - le jeune Walt cherche des mécènes et partenaires pour financer ses premiers parcs d’attraction ! Il va voir un nombre incalculable de banques pour trouver des soutiens. Savez-vous le nombre de refus que le jeune homme à cette époque a dû subir avant de trouver une réponse favorable ? Non ? Et bien… imaginez un nombre… multipliez-le par quatre… puis multipliez-le encore par deux ! Cela nous fera… 302.

Oui, vous avez bien lu… 302 fois ! Walt Disney a dû subir 302 « non » avant que quelqu’un ne lui dise enfin « oui » !!! (Quel grand homme !)  Vous représentez-vous la force du jeune Disney qui aurait pu tant de fois baisser les bras ? Vous représentez-vous, surtout, ce qu’aurait pu être le monde sans la part de magie que ces parcs ont su aujourd’hui donner dans les yeux des enfants ?

En lisant ces lignes, je vous vois déjà vous dire : « Oui, mais moi, je ne suis pas un Walt Disney… je suis quelqu’un sans talent, quelqu’un qui n’a rien de particulier ! »

Peut-être n’avez-vous pas, effectivement, le génie d’un Walt Disney mais cela ne signifie pas que vous ne valez rien pour autant, au contraire ! Peut-être ne connaissez-vous tout simplement pas les talents que vous cachez en vous (Pour les trouver, allez un peu plus bas, dans le mini chapitre suivant  intitulé : conscience limitée de ses propres qualités et potentiels talents) ?

Pour clore définitivement ce mini chapitre, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer deux petits extraits : deux documents cinématographiques très courts… mais montrant, là encore, à quel point notre façon de voir les choses peut transformer un échec… en une réussite éclatante.

 

Conscience limitée de nos propres qualités et de nos potentiels talents

L’avez-vous remarqué ? Dans ces deux vidéos, la situation, telle qu’elle allait s’annoncer, aurait pu virer à l’ « échec » assuré ! Il a fallu le regard différent d’une personne (le publicitaire et le professeur) pour le transformer en un moment formidable. Sauras-tu avoir ce regard pour toi-même la prochaine fois ? (si ces vidéos te touchent, tu trouveras sur le site cinecoaching.com de très beaux exemples te faisant comprendre qu’un « non » n’est jamais définitif !  Clique ici : http://www.cine-coaching.com/?p=152 )

 

   2) Conscience limitée de ses propres qualités et talents potentiels

 

Difficile de trouver ses talents et richesses intérieurs quand notre culture occidentale nous donne l’illusion d’être prétentieux dès lors qu’on essaye de se trouver quelques qualités personnelles. Et pourtant, se reconnaître de belles choses – si on est également lucide sur ses faiblesses – c’est une des clés de la réussite et de la confiance en soi. Un très beau poème de Kim McMillen intitulé “Le jour où je me suis aimé pour de vrai” (visible sur l’item du site « Mes petites histoires qui font du bien ») vous fera prendre conscience de l’importance de s’aimer soi-même.

Pour enfoncer le clou, vous regarderez ensuite l’extrait suivant, tiré du film Angel-A de Luc Besson :

Pourquoi, après avoir visionné cet extrait, ne pas vous imaginer vous-même devant un miroir ? Vous avez, face au miroir, une personne à côté de vous (votre ange gardien, un proche, un être réel ou imaginaire ressourçant et inspirant, c’est vous qui décidez !) et vous imaginez un dialogue avec cet être, à l’écrit ou en vrai… jusqu’à ce que votre reflet dans le miroir vous évoque quelque chose dont vous pouvez être fier. (Si c’est trop dur, persuadez-vous, comme je l’ai écrit plus haut, que ce n’est pas orgueilleux de se reconnaître des qualités ! Si vous voulez aimer les autres, il faut d’abord, comme le disait le philosophe Montaigne, s’aimer soi-même. Aussi, si dire du bien de vous est vraiment trop difficile, mettez-vous à la place de vos ami(e)s, de vos parents, des quelques adultes que vous avez croisés dans votre vie et qui ont cru en vous, faîtes-les parler en imaginant ce qu’ils peuvent bien dire de vous. La phrase pourrait être la suivante : « Ce qu’il y a de génial avec X, c’est que… »  C’est que quoi ?)

Boosté, après tout cela, par votre belle déclaration d’amour-propre, je vous encourage chaudement ce petit livre qui saura vous aider à trouver vos talents intérieurs ! Trouver vos talents vous aidera à prendre confiance, à aller puiser en vous tout ce qu’il y a de plus beau et à le partager. Ce partage vous nourrira et, j’en suis sûr, effacera progressivement cette fâcheuse tendance que vous aviez à vous dévaloriser… pour peu que vous sachiez bien faire la part des choses dans le regard que vous renverra votre entourage.

Trop grande omportance que l'on accorde à l'autre et en son regard
          Cliquez ici!
Croyance en l'idée que ce que l'on fait n'est pas intéressant

   3) Trop grande importance accordée à l’autre et en son regard.

 

Dans mon quotidien de professeur, animateur, thérapeute ou directeur, il n’est pas rare de voir des personnes accomplissant régulièrement des choses tout à fait  fantastiques. Le seul problème, c’est que ces personnes-là n’ont absolument pas conscience des choses extraordinaires qu’elles réalisent chaque jour. Pourquoi un tel déni ? Tout simplement parce qu’elles se comparent sans cesse en fonction des autres, minimisant ainsi leur exploit par rapport à ce qu’a pu faire l’entourage proche.

A l’école par exemple, cette logique de classement où l’on se compare tout le temps par rapport à l’autre, cette impression de se retrouver réduit à une moyenne générale et avoir affaire à des appréciations où on ne nous renvoie que nos limites et insuffisances… il n’y a pas à chercher bien loin pour comprendre notre facilité à diluer nos bons gestes !

 

Entendons-nous bien. Il est évidemment important de se frotter à des personnes stimulantes pour nous aider à progresser. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bon stress, au contraire… il y a juste une fâcheuse tendance à se laisser broyer par le regard de l’autre qui ne vous aide pas à progresser.

Pour réfléchir sur l’importance réelle que l’on devrait accorder aux regards de l’autre, je vous encourage à lire au moins les deux contes qui suivent, visibles sur le site à l’item « Mes petites histories qui font du bien ».

 

  • Le billet de 20 dollars

  • Qui es-tu ?

  • Comment sont les gens ?

 

Après ces trois petites lectures, ayez donc en tête que votre vraie valeur ne se mesure pas à l’aune du regard que les gens portent sur vous (même si cela est important et peut faire très plaisir quand les retours que l’on vous fait sont gentils) mais à celui que vous portez sur vous-même ! Comme je l’ai écrit en commentaire sur un des contes ci-dessus, « le regard, la perception que l’on a de soi, des autres et du monde, ce serait comme la manière dont un projectionniste de cinéma ferait son travail. Si le projectionniste n’aime pas ce qu’il fait, si ses mains et ses doigts sont tâchés du gras avec lequel il a fait son sandwich pour sa pause, les bobines et pellicules qui constituent le film seront tâchées de gras à leur tour. Le film aura beau être magnifique, splendidement joué, éclairé ou monté, il sera toujours entaché des traces indélébiles qu’aura laissées le projectionniste. Il en est évidemment de même lorsqu’une personne qui ne s’aime pas voit quelque chose ou quelqu’un qui pourrait potentiellement lui plaire… Et pour effacer ces traces intérieures, la solution est toujours la même : regarder ce que l’on a de meilleur au fond de soi pour puiser, de ce meilleur, les plus belles choses possibles… quitte à oublier, effacer, transformer ce qui nous plait moins. » Avec un tel état d’esprit, vous tuerez toute idée vous faisant croire que ce que fait l’autre est mieux.

 

 

   4) Impression que ce que l’autre a/fait sera toujours mieux que ce que nous avons et faisons.

 

A plusieurs égards, ce chapitre ressemble beaucoup au précédent. Il y a néanmoins une nuance. Votre manque de confiance, votre stress, votre propension à la dévalorisation peuvent venir de la façon dont vous subissez les remarques extérieures… mais elle peut également venir de la façon dont vous percevez vous-même ceux qui vous entourent… sans que cet entourage ne vous ait dit quoi que ce soit ! Autrement dit, alors même que celles et ceux qui sont autour de vous vous apprécient pour ce que vous êtes, avec tout ce que vous comportez de qualités, vous vous mettez à croire, trompé par vos peurs, vos impressions ou votre ego, que ces gens-là sont forcément mieux que vous.

Ils ont forcément un bonheur qui vous échappe, des qualités que vous n’aurez jamais, une vie dix fois plus cool que vous… et ce n’est pas les pubs ou les séries télé qui nous montrent des héros aux vies bien trépidantes en comparaison des nôtres qui nous diront le contraire !

 

Là encore, je vous encourage à lire le conte intitulé « Le petit arbre » pour repenser votre propension à (trop) vous comparer à autrui ! Car comme je l’indique sur la page, « on veut souvent ce qu'on n'a pas, ce que l’on ne possède pas.  On se compare aux autres, et ce que possèdent les autres déclenchent chez nous l'envie et le manque. Mais nous pouvons également nous  concentrer sur ce qui est présent chez nous : nos forces au lieu de nos faiblesses, ce que nous avons au lieu de ce qui nous manque. »

 

Pour réfléchir, ainsi, sur les méfaits de la jalousie, ces quelques œuvres sont à mon sens les plus pertinentes pour pouvoir en mesurer les effets pervers.

Facilité à chercher les solutions dans les problèmes internes et non dans les belles choses

Ces quatre œuvres très diverses vous feront bien réfléchir sur ce mal nommé « jalousie » qui gangrène notre esprit et bouffe progressivement notre amour-propre.

Si Othello de Shakespeare ravira les passionnés de théâtre (il existe également plein d’adaptations cinématographiques), Pierre et Jean de Maupassant sera peut-être plus réservé aux amoureux de la lecture !

Le K, lui, recueil de nouvelles de l’écrivain italien Dino Buzzati, fera l’affaire des gens pressés ! Dans ce recueil, vous trouverez effectivement une nouvelle assez courte nommée Iago (clin d’œil à Shakespeare !) où l’un des personnages principaux n’est rien d’autre que… la jalousie elle-même ! Quant à L’enfer, de Claude Chabrol, il est sans doute plus destiné à un public cinéphile… mais n’importe quel individu curieux et ouvert d’esprit, surtout s’il réussit à regarder le film jusqu’au bout, réalisera à quel point ce ressenti peut détruire (pour de plus amples informations, cliquez ici!)

 

 

    5) Un cadre et un contexte peu épanouissants

 

Pour tout ce qui est de vos ressources intérieures, je vous encourage à lire les chapitres du dessus. Pour tout ce qui relève des choses extérieures et de votre entourage, j’ai envie de vous poser une question :

 

« Vous êtes-vous seulement donné les moyens de créer un climat serein, créatif, stimulant et positif dans les lieux que vous fréquentez le plus souvent ? »

 

Robert Dilts, grand PNListe, a un jour élaboré un concept nommé « les niveaux logiques ». Qu’est-ce que c’est ? Un concept redoutablement efficace vous permettant bien souvent de cerner l’origine de votre problème. En voici un résumé ci-dessous :

Croyance en l'idée que ce que possède ou fait l'autre sera toujours mieux que ce que nous avons
Solutions artistiques

Que constate-ton ? La pyramide de Dilts cible avec vous les causes d’un ennui et vous propose très simplement d’y remédier en regardant ce qu’il faut faire à l’échelon supérieur. Un exemple ? Commençons par le bas :

Environnement : je souhaite arrêter de fumer. Solution : Mon environnement étant toxique (des cendriers à chaque table, des posters magnifiant des fumeurs invétérés, de la fumée incrustée dans tous les tissus de chaque canapé etc.), je me crée un nouveau comportement (proposition de l’échelon supérieur) qui consistera à foutre à la poubelle tous ces fichus cendriers qui me tentent beaucoup trop dans mon addiction à chaque pièce.

Comportement : Je doute de mes capacités à pouvoir jeter de tels cendriers tant ils ont pour moi une valeur affective. Solution : je liste toutes les qualités qui me font dire que j’en suis capable (mon altruisme me pousse à penser à la santé des autres pour qu’ils ne subissent pas le tabagisme passif, mes aptitudes en sport souffriront tôt ou tard de mon addiction si je ne le fais pas tout de suite. Je suis volontaire et déterminé etc.)

 

Vous avez compris le principe ? Oui ? (s'il vous intéresse, reportez-vous à sa page Wikipédia, plutôt  très bien faite.)

 

Alors retenez bien que la première étape d’un changement réside bien souvent dans votre volonté de créer autour de vous un environnement sain, inspirant et positif. Votre chambre a une hygiène douteuse, contaminée de noir et de posters de stars aux penchants autodestructeurs et suicidaires ? Sans préjuger de la valeur artistique du travail de ces personnes, sans tomber non plus dans un excès inverse, je pourrai dans de nombreux cas vous évoquer des patients qui se sont mis à retrouver la pêche en changeant simplement de coiffure, de style vestimentaire ou de décoration.

 

C’est un fait avéré, la manière dont on s’entoure de couleurs peut influer directement notre façon de penser ! (voir les deux liens ci-dessous !) Aussi, peut-être serait-il intéressant de repenser votre environnement si vous subissez à un moment de votre vie un petit coup de moins bien. Paul Watzlawick, grand psychologue et psychanalyste, avait coutume de dire  « qu'il n’y a pas d'individu malade en soi mais des systèmes sociaux et familiaux qui induisent des pathologies ». Cette pensée est bien évidemment discutable et peut, à plusieurs égards, être perçue comme culpabilisante. Il n’empêche. Elle a le mérite selon moi de nous faire réfléchir. Le problème ne vient pas tout le temps de nous ! Parfois, nous nous adaptons juste mal à un système qui ne nous correspond pas.

 

http://www.actionpsy.com/index-info-1.html

 

http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/dossiers/developpement-personnel/10142-couleurs-moral-psychologie.htm

 

    6) Croyance en l’idée que ce que l’on fait n’est pas intéressant

 

Ce dernier chapitre reprend en transversal plusieurs idées déjà développées plus haut. Résumons-les en une phrase :

 

Nous sommes facilement en train de nous dévaloriser car on a tendance, persuadés à quel point nous pouvons être nuls, à nous isoler. Nous nous coupons d’un groupe qui croit en nous, d’amis qui nous font confiance, d’un système ou d’une croyance qui nous connecte pourtant à quelque chose de plus fort que notre simple petit ego. A ce titre, je vous invite à lire ou relire les deux contes suivants, toujours visibles sur l’item du site « Mes petites histoires qui font du bien ».

 

- le casseur de pierres (texte attribué à Péguy)

- Ubuntu (sa brièveté m’incite à vous l’exposer ci-dessous)

 

"Il était une fois, un anthropologue a demandé un jeu aux enfants d'une tribu africaine. Il a mis un panier de fruits près d'un arbre et a dit aux enfants que le premier arrivé gagnait tous les fruits. Au signal, tous les enfants se sont élancés en même temps... en se donnant la main ! Puis ils se sont assis ensemble pour profiter de leur récompense. Lorsque l'anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient  agi ainsi alors que l'un d'entre eux aurait pu avoir tous les fruits, ils ont répondu :

"Ubuntu. Comment l'un d'entre nous peut-il être heureux si tous les autres sont tristes ?"

UBUNTU dans la culture Xhosa signifie : "Je suis parce que Nous sommes"
Parmi les personnalités d'origine xhosa figurent l'archevêque Desmond Mpilo Tutu, la chanteuse Miriam Makeba, l'ancien président Nelson Mandela, et l'ancien président Thabo Mbeki."

 

MON AVIS : Ce texte nous touche car il nous dit que vous ne pouvez pas exister dans l'isolement en tant qu'être humain. Nous sommes tous interdépendants les uns des autres. Notre particularité, en tant qu'individu, ne peut parfois s'exprimer sans quelqu'un qui sait la voir, l'accueillir et la bénir.  Avez-vous des gens autour de vous qui saura vraiment vous regarder de la sorte ?

Fort de tous ces conseils, dites-vous ainsi qu’il va falloir vous jeter à l’eau tôt ou tard… et apprendre ce qu’est vraiment la confiance ! Le poème ci-contre que vous allez lire illustre à merveille cet état d’esprit, j’espère que vous l’apprécierez.

                

Réflexions sur le risque

 

Rire, c'est risquer de paraître idiot.

Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.

Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager.

Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond.

Présenter ses idées, ses rêves à la foule, c'est risquer de les perdre.

Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.

Vivre, c'est risquer de mourir.

Espérer, c'est risquer de désespérer.

Essayer, c'est risquer d'échouer.

Mais il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie,

c'est de ne rien risquer du tout.

Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n'a rien, n'est rien.

Il peut éviter la souffrance et la tristesse,

mais il n'apprend rien, ne ressent rien, ne peut ni échanger,

ni se développer, ne peut ni aimer, ni vivre.

 Enchaîner dans ses certitudes, il devient esclave,

il abandonne sa liberté.

Seuls ceux qui risquent sont libres. (source anonyme)

 

Solutions artistiques

 

Sur ces principes, et de manière plus générale, je vous proposerai trois grands médiateurs artistiques pour booster votre confiance et vous rendre plus sûr de vous.

 

  1. Le son et la musique

  2. Le théâtre

  3. Lectures et contes

 

 

  1. Le son et la musique

 

On sait que les effets de la musique sont aussi bien physiologiques que psychologiques. Une musique relaxante, par exemple, permet une diminution du taux de cortisol (l’hormone du stress) et, dans le même temps, une libération des endorphines (aux propriétés euphoriques, anxiolytiques, antalgiques, et antifatigues).

 

http://www.lefigaro.fr/musique/2015/09/24/03006-20150924ARTFIG00019-les-10-chansons-qui-rendent-heureux-selon-la-science.php

 

 

Ne nous étonnons donc point de tout ce qui a pu être fait sur le plan musical et sonore pour mettre à mal ce mauvais stress. Vous trouverez ainsi dans tout le panel qui existe de très puissants audiocaments (les audiocaments, ce sont des supports audio où des hypnothérapeutes, à base de méthodes tirées des techniques de l’hypnose ericksonienne, vous raconteront des histoires, agrémentées de musique, composées pour l’occasion) :

 

http://free-hypnosis-mp3.com/fr/telechargements (stress, estime de soi, anxiété)

 

Dans tout ce qui peut vous aider à vous détendre,  la relaxation (méthode de relâchement volontaire de la tension musculaire ou psychique), pourra vous amener, avec une jolie musique appropriée, à un état de détente profond permettant une récupération nerveuse et cellulaire. Pour vous assurer de ses bienfaits, cliquez sur le lien suivant :

 

http://www.psychologies.com/Culture/Spiritualites/Meditation/Interviews/Manque-de-confiance-comment-la-meditation-peut-aider

 

Dans la même optique, n’hésitez pas non plus à vous lancer dans la chanson. Comme le souligne le lien ci-dessous, chanter vous obligera à travailler le souffle… et travailler le souffle vous incitera à bosser sur la respiration abdominale, qui vous permettra ensuite de réduire d’au moins 50% votre anxiété.

 

http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/reduire-l-angoisse-par-la-respiration-abdominale/

 

Ces techniques pourront vous être apprises par un professeur de chant… Si vous rencontrez la bonne personne, vous pourrez également l’apprendre en musicothérapie.

La Musicothérapie, c’est l’utilisation du son et de la musique comme intermédiaire de mieux être. Le massage sonore qu’induit le son agit sur le comportement cellulaire. Dans la continuité des travaux du Docteur Emoto et du physicien Joël Sterheimer, il a été prouvé que les capteurs naturels tels que les oreilles, la peau ou les os, facilitent la transmission de ces stimuli au cerveau. Ce dernier retransmettra ensuite à tout le corps le travail des hormones du bien-être, les célèbres endorphines.  Pour en savoir plus, n’hésitez pas à cliquer sur le lien suivant :

 

http://www.topsante.com/medecine/psycho/depression/soigner/la-musicotherapie-efficace-contre-la-depression-des-jeunes-72829

 

En lien avec ce que la musique peut vous procurer, pensez aux ancrages positifs qu’elle peut vous apporter  (en psychologie,  l’ancrage désigne la difficulté à se départir d'une première impression). Car s’il existe de mauvais ancrages (on dit, par exemple, que les gourous de certaines sectes dévalorisent verbalement plusieurs fois de suite des personnes fragiles en touchant en même temps l’une de leurs épaules. Une fois le travail de sape effectuée, le gourou et ses sbires n’auront plus qu’à toucher l’épaule de la victime, sans dire quoi que ce soit, pour que la personne se sente mal), il existe aussi des ancrages bienfaisants ! N’avez-vous donc pas des musiques qui vous font du bien ? Des musiques qui, à chaque fois, que vous les écoutez, vous procurent plein de belles sensations ? (cliquez ici !)

 

Si tel est le cas, pensez donc à diversifier vos ancrages positifs. Un son qui vous rappellera à chaque fois de belles choses pourra aussi s’incarner dans un ancrage visuel (une photo, une image ressourçante conservée dans le sac ou le portefeuille), olfactif (rappelez-vous la madeleine de Proust - cliquez ici !), kinesthésique…

 

Vous ne me croyez pas ? Prenez les grands champions : Rafael Nadal, par exemple ! Que fait-il quasiment à chaque fois avant de servir ? Il frotte cinq fois son bras avec sa serviette (Ivan Lendl, lui, s’arrachait les cils) : véritables ancrages kinesthésiques lui permettant de se ressourcer, de s’ancrer d’émotions l’aidant à se dépasser. (sources : http://www.inrees.com/articles/sport-corps-esprit-zone-etat-grace/

 

 

 

 

A la manière de Nadal, j’incite souvent mes jeunes patients à trouver leur ancrage respectif pour se dépasser un jour d’examens ou pour dépasser des peurs quand il leur arrive des choses difficiles. C’est ainsi, par exemple, qu'un patient que j’ai pu avoir un jour finit par canaliser ses peurs au bout de deux séances en serrant le poing, imaginant que tout l’amour que lui avaient donné ses proches était contenu à l’intérieur. (Allez voir l'articament "examens/concours")

 

    2. Le théâtre

 

Dans cette optique, pensez – pourquoi pas ? – à pratiquer le théâtre. Car en jouant d’autres personnages que vous-même, vous élargirez ainsi votre palette des sentiments, des sentiments que vous n’aviez pas auparavant et qui vous aideront à vous sentir plus riche et plus fort. Vous saurez aussi apprendre à canaliser vos émotions. La liste de petits jeux théâtraux suivants vous donneront une idée de tout ce que le théâtre pourra, entre autres, vous apporter pour réussir à maîtriser vos émotions.

 

http://papapositive.fr/fort-comme-un-gorille-exercice-pour-developper-la-confiance-en-soi/

 

    3. Lecture et conte

 

Dans mon artothèque, visible sur mon site, je vous suggère un grand nombre de livres pouvant vous aider pour mieux canaliser vos émotions et aimanter le bonheur.

 

Si je ne dois, sur cet article, vous en citer que deux, je vous conseillerai chaudement :

Parlant beaucoup sur ce site de Christophe André, je m’épancherai ici un peu plus sur le livre de Thalmann !

 

La psychologie narrative ou l'art de se raconter de belles histoires pour être heureux

 

A force de voir le verre à moitié vide, notre récit de la réalité peut parfois sombrer dans un certain pessimisme nous empêchant d’être vraiment heureux. De manière originale, la psychologie narrative, développée par le psychologue Yves-Alexandre Thalmann, nous propose justement de réorienter notre discours intérieur et d'opter pour des interprétations favorables quant à nos futurs probables. L’agencement des événements de notre vie pouvant s’assimiler à un ensemble d'histoires que nous nous racontons et qui habillent le monde dans lequel nous vivons, notre bonheur découlerait dès lors de la façon dont nous nous racontons nos propres histoires.

Cette pratique repose sur une prise de conscience : celle que le monde tel que je le pense n'est pas tel que je le vis. "Le travestissement de la réalité est incessant. Il y a d'un côté la réalité des faits et de l'autre, l'idée que je m'en fais, ma représentation" soulève Thalmann. Pourtant, le choix de porter notre attention sur le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide, nous appartiendrait ! Mais si tel était le cas, pourquoi choisissons-nous donc aussi souvent la solution la plus négative ? Du point de vue des thérapies cognitives, penser négatif demanderait moins d'effort, cela est plus "automatique". Prenez, par exemple, ces moments où vous avez pu être plongé seul dans le noir sans y avoir été préparé. Que vous arrive-t-il ? Les peurs les plus horribles vous assaillent sans que vous ne puissiez rien y faire. C’est comme ça. Certains faisceaux d'indices montrent que si on ne dirige pas consciemment notre attention, le mental est porté vers de l'anxiété" soutient Yves-Alexandre Thalmann. Mais si, par contre, nous sommes tout entier focalisés dans une activité, les pensées anxieuses sont comme mises à l'écart. Le professeur de psychologie américano-hongrois Mihaly Csikszentmihaly dit exactement la même chose : notre capacité à vivre mieux dépend de notre engagement total dans une activité sans en être distrait. En mettant donc de la conscience dans le choix de nos pensées, il serait possible d'apprendre à scénariser nos histoires à notre avantage.

 

En se conditionnant ainsi aux  pensées alternatives (ex : si Untel ne me dit pas bonjour, ce n’est pas forcément parce qu’il ne m’aime pas, c’est peut-être aussi parce qu’il a tout simplement mal dormi) et/ou aux comparaisons favorables (pensez, par exemple, à cette étude réalisée sur les podiums olympiques qui a montré que les médaillés de bronze semblaient plus heureux que les médaillés d'argent. Pourquoi ? Les deuxièmes se comparent aux premiers et sont déçus, alors que les troisièmes sont contents d'être sur le podium ! ), nous retrouvons l’énergie positive nous permettant d’être plus sûrs de nous-même.

 

Voilà. N'oubliez pas que cet article est un outil, cette "prescription artistique" ne saurait remplacer une prescription médicale ou psychologique. Son objectif est de vous accompagner et de vous aider à trouver le thérapeute qui vous convient. Si vous avez néanmoins besoin d'astuces et techniques complémentaires, n'hésitez pas à cliquer sur cet endroit du site (ici!)  ou à aller voir l'article "Violence/solitude/exclusion".

 

Je vous souhaite bonne chance !

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