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Les petites lectures qui font du bien...

On me demande très souvent comment de simples textes peuvent mettre en joie et remonter le moral... Cette sélection vous convaincra peut-être... Définies en hypnose comme "des métaphores de surface", elles sauront, j'en suis sûr, vous parler pour vous donner un bon petit coup de pouce! Comme le disait déjà le psychanalyste Bruno Bettelheim : "Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu'exige notre passage de l'immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d'abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. » Puissiez-vous donc être récompensé par cette première lecture...

Sur l'amour-propre
sur autrui
sur le bonheur
sur le changement
sur le complexe d'infériorité
Croire en ses chances
comment se déconditionner?
Sur l'expérience
Sur l'identité
sur la jeunesse
un malheur peut être un mal pour un bien
comment voir la mort?
Comment voir son passé?
Sur le temps
Sur la vérité
Sur la vie

 

Sur l’amour (propre) (apprendre à s’aimer)

Le jour où je me suis aimé pour de vrai

 

 "Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors j'ai pu me relaxer. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : estime de soi.

 Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n'étaient rien d'autre qu'un signal quand je vais contre mes convictions. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment... Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m'était pas salutaire. Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l'égoïsme. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonné les mégaprojets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd'hui, j'ai découvert : l'humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois et ça s'appelle : plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient une alliée très précieuse. Tout ceci est  le : savoir Vivre.
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter. Du chaos naissent les étoiles. Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : la Vie!"


Ce texte a été attribué à tort à Charlie Chaplin, car il l'aurait récité lors d'un de ses anniversaires. Il a été écrit en fait par Kim McMillen, une femme, écrivain, et sa fille l'a publié en 2001.

 

Le billet de 20 dollars

Cassan Saïd Amer raconte l'histoire suivante. Un conférencier commença un séminaire en tenant un billet de 20 dollars et en demandant :
- Qui veut ce billet de 20 dollars ?
Plusieurs mains se levèrent, mais le conférencier ajouta :
- Avant de le donner, je dois faire quelque chose.
Il l'écrasa rageusement, et il insista :
- Qui veut encore ce billet ?
Les mains se levèrent de nouveau.
- Et si je fais cela ?

Il chiffonna le billet, le jeta contre le mur, le laissa tomber par terre, le piétina, puis il le montra une nouvelle fois, à présent tout sale et très abîmé. Il répéta sa question et les mains se levèrent encore.
- N'oubliez jamais cette scène, commenta le conférencier. Peu importe ce que je fais avec cet argent, c'est toujours un billet de 20 dollars. Très souvent dans la vie, nous sommes écrasés, foulés aux pieds, maltraités, insultés et pourtant, nous avons toujours la même valeur.

 

MON AVIS : Et vous, avez-vous conscience d'être à l'image de ce billet de 20 dollars ? Très souvent, nous réduisons ce que nous sommes aux commentaires, positifs comme négatifs,  que l'on faits sur nous. En oubliant que nous sommes bien plus que cela... (voir articles : "confiance", "deuil/pardon", "dépression" ou "violence/solitude/exclusion")

 

Sur autrui

Les mésanges

Comment une organisation apprend-elle ? Les oiseaux peuvent nous aider à répondre à cette question. Avec les travaux menés par Allan Wilson, biologiste et zoologiste, de l'University de Berkely, et de Kevin Laland, spécialiste de l'apprentissage des animaux, University of St Andrews.

"Au début du siècle, en Angleterre, le livreur de lait déposait sur le seuil des maisons des bouteilles de lait non fermées. Mésanges et rouges-gorges, deux espèces communes, prirent l'habitude de se nourrir de la crème du lait. Dans les années 30, l'industrie laitière décida de sceller les bouteilles. Mais dès le début des années 50, toute la population des mésanges de Grande Bretagne, estimée à un million, avait appris à percer les capsules. Les rouges-gorges, par contre, n'y sont jamais arrivés. Alors que certains individus avaient pourtant, comme chez les mésanges, découvert la technique." 

Comment expliquer cette différence ?

Allan Wilson en conclut que les oiseaux qui vivent en bande apprennent plus rapidement. Les mésanges volent en groupe, sont mobiles et ont ainsi un système social qui favorise la propagation de l'innovation. Les rouges-gorges, par opposition, sont des oiseaux solitaires et territoriaux, qui ne possèdent pas ce type de système social. Pour qu'une espèce animale exploite les opportunités de son environnement, trois conditions sont nécessaires :
- les individus de l'espèce doivent être mobiles, se rassembler et évoluer en groupe plutôt que de rester immobiles et isolés.
- l'espèce doit avoir la capacité d'inventer de nouveaux comportements.
- il doit y avoir transmission de l'individu au groupe à travers une communication directe.

 

Quels enseignements pour les organisations ?

- le rôle de l’équipe : si les oiseaux non territoriaux apprennent plus vite, il en est de même pour les organisations. Chaque société devrait avoir quelques personnes assez curieuses pour butiner dans différents lieux, à l'image des mésanges.
- la remise en cause : ces équipes curieuses capables de s’aventurer dans des environnements très différents, sont celles capables de créativité, c’est-à-dire de faire des associations entre des comportements liés à des contextes différents.
- le transfert de savoir : posséder quelques innovateurs n’est pas suffisant. Les organisations doivent faciliter les interactions entre les personnes afin de diffuser et confronter leurs connaissances.

Ces trois points sont aussi à la base de l'intelligence collective dont les entreprises ont besoin pour évoluer de manière durable.

Robert Dilts "Leadership, intelligence collective et la PNL de 3ème génération"

 

MON AVIS : Et vous, quel est l'organigramme que vous avez choisi de bâtir dans votre vie professionnelle, sentimentale ou amoureuse ? Vous êtes-vous assuré, en faisant abstraction de votre ego, que chacun puisse donner le meilleur ?

 

Je suis parce que nous sommes

Un anthropologue a demandé un jeu aux enfants d'une tribu africaine. Il a mis un panier de fruits près d'un arbre et a dit aux enfants que le premier arrivé gagnait tous les fruits. Au signal, tous les enfants se sont élancés en même temps... en se donnant la main ! Puis ils se sont assis ensemble pour profiter de leur récompense. Lorsque l'anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient agi ainsi alors que l'un d'entre eux aurait pu avoir tous les fruits, ils ont répondu :

- Ubuntu. Comment l'un d'entre nous peut-il être heureux si tous les autres sont tristes ?

 

UBUNTU dans la culture Xhosa signifie : "Je suis parce que Nous sommes" . Parmi les personnalités d'origine xhosa figurent l'archevêque Desmond Mpilo Tutu, la chanteuse Miriam Makeba, l'ancien président Nelson Mandela, et l'ancien président Thabo Mbeki.

 

MON AVIS : Ce texte nous touche car il nous dit que vous ne pouvez pas exister dans l'isolement en tant qu'être humain.

Nous sommes tous interdépendants les uns des autres. Notre particularité, en tant qu'individu, ne peut parfois s'exprimer sans quelqu'un qui sait la voir, l'accueillir et la bénir. Avez-vous des gens autour de vous qui sauront vraiment vous regarder de la sorte ?

 

Comment sont les gens ?

Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.

Un jeune homme s’approcha et lui dit :

- Je ne suis jamais venu ici : comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieil homme lui répondit par une question :
- Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
- Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme.

  Le vieillard répondit :
- Tu trouveras les mêmes gens ici.

Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
- Je viens d’arriver dans la région... comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieil homme répondit de même :
- Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
- Ils étaient bons et accueillants, honnêtes, j’y avais de bons amis, j’ai eu beaucoup de mal à les quitter, répondit le jeune homme.
- Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.

Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
- Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
- Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son cœur.

 

MON AVIS : le regard, la perception que l’on a de soi, des autres et du monde, ce serait comme la manière dont un projectionniste de cinéma ferait son travail. Si le projectionniste n’aime pas ce qu’il fait, si ses mains et ses doigts sont tâchés du gras avec lequel il a fait son sandwich pour sa pause, les bobines et pellicules qui constituent le film seront tâchées de gras à leur tour. Le film aura beau être magnifique, splendidement joué, éclairé ou monté, il sera toujours entaché des traces indélébiles qu’aura laissées le projectionniste. Il en est évidemment de même lorsqu’une personne qui ne s’aime pas voit quelque chose ou quelqu’un qui pourrait potentiellement lui plaire… Et pour effacer ces traces intérieures, la solution est toujours la même : regarder ce que l’on a de meilleur au fond de soi pour puiser, de ce meilleur, les plus belles choses possibles… quitte à oublier, effacer, transformer ce qui nous plait moins.

 

Sur le bonheur…

Etre heureux est un choix

Un très vieil homme bien habillé, bien rasé et bien coiffé chaque matin à 8h00, déménage dans un foyer pour personnes âgées. Son épouse vient de décéder récemment, ce qui l’oblige à quitter sa maison.
Après plusieurs heures d’attente dans le hall d'entrée du foyer, il sourit gentiment lorsqu’on lui dit que sa chambre est prête. La personne qui l'accompagne à l’ascenseur lui fait une description de sa petite chambre, incluant le drap suspendu à sa fenêtre servant de rideau.
"Je l’aime beaucoup", dit-il avec l’enthousiasme d’un petit garçon qui vient d’avoir un nouveau petit chien.
"Mais Monsieur, vous n’avez pas encore vu la chambre, attendez un peu"
"Cela n’a rien à voir", dit-il.
"Le bonheur est quelque chose que je choisis à l’avance. Que j’aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration, ça dépend plutôt de la façon dont moi je la perçois. C’est déjà décidé dans ma tête que j’aime ma chambre. C’est une décision que je prends tous les matins à mon réveil. J’ai le choix, je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j’ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux, je porterais mon attention sur le nouveau jour à venir et tous les souvenirs heureux que j’ai amassés tout au long de ma vie. La vieillesse est comme un compte en banque. Tu retires de ce que tu as amassé.
Donc mon conseil pour vous serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque de souvenirs. Merci de votre participation au remplissage de mon compte en banque, car les dépôts s'y poursuivent !

 

Souvenez-vous de ces quelques règles pour être heureux.


1. Libérez votre cœur de la haine
2. Libérez votre tête des soucis
3. Vivez simplement
4. Donnez plus
5. Attendez-vous à moins

Source : internet, Sakura, octobre 2006

 

Sur le changement

L’expérience de Gandhi

Au cours des années 1930, un jeune garçon est devenu obsédé par la consommation de sucre. Sa mère était très en colère à ce sujet. Mais peu importe à quel point elle le grondait et tentait de briser son habitude, il continuait à satisfaire sa gourmandise. Totalement frustrée, elle décida d’emmener son fils voir son idole — Mahatma Gandhi. Peut-être, se disait-elle, que son fils l’écouterait un peu.

Elle marcha pendant des heures sous le soleil brûlant pour finalement atteindre l’ashram de Gandhi. Là, elle partagea avec Gandhi sa situation :
« Bapu, mon fils mange trop de sucre. Ce n’est pas bon pour sa santé.  S’il vous plaît, conseillez-lui de cesser de manger! “

Gandhi écouta soigneusement la patiente, réfléchit un moment et répondit :
" S’il vous plaît, revenez dans deux semaines. J’en parlerai à votre fils. ”

La femme avait l’air perplexe et se demandait pourquoi il n’avait pas demandé à l’enfant d’arrêter de manger du sucre tout de suite.  Elle prit le garçon par la main et rentra chez elle.

Deux semaines plus tard, ils revisitèrent Gandhi.  Gandhi regarda le garçon et lui dit :
“Mon garçon, vous devriez arrêter de manger du sucre. Ce n’est pas bon pour votre santé”

Le garçon hocha la tête et promit qu’il ne continuerait pas cette habitude plus longtemps. La mère du garçon, perplexe, se tourna vers Gandhi et lui demanda :
“ Bapu, pourquoi ne lui avez-vous pas dit cela il y a deux semaines quand je l’ai amené ici pour te voir ?”

Gandhi sourit : 
“ Mère, il y a deux semaines, je mangeais beaucoup de sucre moi-même.”

 

MON AVIS : Gandhi avait coutume de dire : "Sois le changement que tu veux voir dans le monde". Pour vouloir réellement un changement, il faut d'abord l'incarner soi-même, profondément, viscéralement. Tu veux être aimé, mais aimes-tu ? Tu aimerais recevoir, mais donnes-tu ?

 

Complexe d’infériorité ?

Le petit arbre

Il était une fois dans la forêt, un petit arbre couvert de feuilles aiguës. « Ah ! disait-il, mes voisins sont heureux. Ils ont des feuilles agréables à voir. Les miennes sont comme des aiguilles. Personne n'ose m'approcher. Je voudrais avoir de plus belles feuilles que celles de mes voisins. Je voudrais avoir... des feuilles d'or. »
La nuit vient, le petit arbre s'assoupit, et le lendemain matin, il fut transformé. « Quel bonheur, s'écrie-t-il, me voilà  couvert d'or ! Pas un seul arbre de la forêt n'a un pareil vêtement »
Mais à l'approche de la nuit arrive un vieux brigand, avec de longues mains sèches, une grande barbe et un grand sac. Il jette autour de lui un regard craintif, et voyant que personne ne l'observe, détache les feuilles d'or, les met dans son sac et s'enfuit.
« Ah ! dit le petit arbre, je regrette ces belles feuilles qui reluisaient au soleil. Mais des feuilles de verre pourraient être aussi brillantes. Je voudrais avoir des feuilles de verre. »
Le soir, il s'endort, et le  lendemain matin, il est de nouveau transformé. A tous ses rameaux, se balancent des feuilles de verre.
« Ah ! dit-il, voilà une jolie parure. Mes voisins n'en ont pas une pareille. »
Mais des nuages noirs s'amassent dans le ciel, le vent  se lève, l'orage éclate, et toutes les feuilles de verre sont brisées.
« Hélas ! Murmure en soupirant le vaniteux petit arbre, il est bien élégant ce feuillage que je voulais, mais bien  fragile. Mieux vaudrait un vêtement de bonnes feuilles vertes et parfumées. »   
Le soir, le petit arbre  s'endort, et le lendemain matin, il est vêtu comme il l'a désiré.
Mais l'odeur de ces feuilles fraîches attire les chèvres, qui viennent les ronger et, en se dressant sur leurs pattes  arrière, elles rongent jusqu'à la cime du petit arbre, et le laissent entièrement nu.
Il reconnut enfin la folie de ses orgueilleux désirs. Et en s'endormant le soir, il regrette ses premières feuilles. Le lendemain matin, il se réjouit de les voir reparaître sur ses rameaux.
Elles n'ont point l'éclat de l'or, ni la lumineuse transparence du verre, ni l'attraction des plantes aromatiques, mais elles sont  solides, on ne viendra pas les lui prendre et il les gardera en toute saison.

MON AVIS : On veut souvent ce qu'on n'a pas, ce que l’on ne possède pas.  On se compare aux autres, et ce que possèdent les autres déclenchent chez nous l'envie et le manque. Mais nous pouvons également nous  concentrer sur ce qui est présent chez nous : nos forces au lieu de nos faiblesses, ce que nous avons au lieu de ce qui nous manque. (source : http://www.institut-repere.com/Base-documentaire/metaphores.html)

 

Croire en ses chances

Le rat et la lumière

Voici l¹histoire vraie d’une étude scientifique intéressante. Les étudiants d’une université ont pris un rat et l’ont placé dans un tube de trois pieds de profondeur rempli d’eau. Le tube a été placé dans le noir complet et le rat a cessé de nager après trois minutes. Ils ont refait la même expérience, mais en mettant de la lumière dans la pièce. Le second rat a nagé pendant 36 heures avant d¹arrêter.
Les étudiants étaient très étonnés du résultat. Ils n’en revenaient pas que le second rat ait pu, pour sauver sa vie, dépenser 3 000 fois plus d’énergie que le premier. Ils ont refait la même expérience à quelques reprises et ont toujours obtenu les mêmes résultats.
Une explication plausible est que le second rat avait espoir de s’en sortir puisqu'il voyait « la lumière au bout du tunnel ».
C’est-à-dire que parce que le tube dans lequel il se trouvait était transparent, il pouvait voir le reste de la pièce... contrairement au premier rat qui ne voyait rien du tout.
Qu¹est-ce que tout cela signifie pour nous ? Si vous voulez avoir plus d’énergie, sortir d’une sensation de fatigue, il vous faut avoir de l¹espoir. Souvent, il suffit de presque rien pour retrouver un peu d’espoir : aider quelqu¹un, se débrancher des médias de masse qui nous programment négativement, etc.
Je veux vous transmettre aujourd¹hui le message que vous pouvez faire ce que vous voulez de votre vie, mais que vous devez porter une attention particulière à vos idées, à vos mots, aux gestes que vous posez, à vos décisions et à votre langage non verbal.

Vous êtes responsable de votre propre vie. Personne d’autre ne l’est : ni l¹économie, ni les politiciens. Vous êtes là où vous vous trouvez présentement dans votre vie, que ce soit au niveau de vos finances, de votre santé ou de vos relations avec les autres, à cause des gestes que vous avez posés dans le passé.

Source :  http://www.energiesante.com/vitalite.htm

 

Comment se déconditionner ?  Se défaire de ses mauvaises habitudes ?

Regarde !

Dans un certain pays d'Orient vivaient un homme très riche et un homme très pauvre. Ils avaient chacun un fils. L'homme très riche monta avec son fils sur le sommet d'une colline, lui montra d'un geste le paysage tout autour d'eux et lui dit : "Regarde. Un jour, tout cela sera à toi."
L'homme très pauvre monta avec son fils au sommet de la même colline, lui montra le paysage tout autour et lui dit : "Regarde".

 

MON AVIS : selon toi, lequel de ces hommes regarde le mieux ?

 

L’ange de Michel-Ange…

Un jour, le Pape Jules II regardait Michel-Ange, un des plus grands sculpteurs de tous les temps, s'acharner à frapper un bloc de marbre.
Il lui demanda : "Mais pourquoi frappes-tu si fort ?"
Michel-Ange lui répondit : "Ne voyez-vous pas qu'il y a un ange prisonnier dans le bloc de marbre ? Je travaille à le libérer..."

 

MON AVIS : Et toi, comment regardes-tu les êtres et les choses que tu rencontres ? Sais-tu, au-delà des apparences et de ton ego, voir l'ange qui se cache derrière tout être et toute chose ?

 

Les moustaches du capitaine

Il était une fois, un capitaine aux grandes moustaches noires, qu’il entretenait avec beaucoup de soins, et dont il était très fier. Le capitaine aimait faire des farces à ses neveux qui le lui rendaient bien. Un jour, les neveux trouvèrent un vieux fromage bien coulant et très puant dans la cave du capitaine. Ils eurent l’idée de rentrer pendant la nuit dans la chambre du capitaine endormi et de lui attacher le fromage dans les poils durs et raides de sa belle moustache.
Au lever du soleil, le capitaine se leva en faisant la grimace et en criant : « qu’est-ce que ça pue ici !» Il posa son nez sur l’oreiller avant de le jeter dans la pièce : « cet oreiller pue terriblement ». Il fit de même avec le lit en le renversant  : « ce lit pue aussi ». Il fut tellement incommodé par les meubles qui sentaient si mauvais qu’il les jeta hors de la pièce et décida de les changer immédiatement.
Furieux, il se dirigea rapidement vers la fenêtre pour l’ouvrir avec l’envie de respirer enfin un bon bol d’air frais et de retrouver l’odeur rassurante des embruns de la mer. Il poussa un nouveau cri de colère et de dégoût : « ce monde pue et même la mer pue affreusement ! »
A partir de nos perceptions sensorielles, nous fabriquons des cartes qui, elles-mêmes, génèrent des émotions agréables ou désagréables. La carte est trop proche de nous pour qu’on puisse la voir. Certaines cartes sont en dehors de notre champ de conscience. Alors nous préférons rendre les autres responsables de nos émotions. Et bien sûr, ce sont les autres qui doivent changer !
Pourtant, la carte n’est pas le territoire. Nous réagissons au contenu de la carte, et non pas à la réalité. Et le problème est de confondre les deux. Donc pour changer vos émotions, vous avez le choix entre changer le monde qui vous entoure ou plus simplement changez vos cartes !

Histoire racontée par Robert MC DONALD lors de son séminaire à Paris les 20, 21 et 22 janvier 2006.

 

L’enfant que nous avons été

L’homme et l’enfant
Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou.
Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre quelque péché.
Un Scientifique calcula la profondeur du trou.
Un Journaliste l’interviewa sur ses douleurs.
Un Yogi lui dit : Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.
Un Médecin lui lança deux comprimés d’aspirine.
Une Infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.
Un Thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une Pratiquante de la pensée positive l’exhorta : Quand on veut, on peut !
Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une jambe.
Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d’empirer.
Puis un enfant passa, et lui tendit la main...
Anonyme

 

MON AVIS : Le texte suivant nous touche parce que, forcément, nous nous reconnaissons dans une de ces caricatures d’adulte. Des adultes qui sont dépeints par leur métier ou par leurs croyances.
Cet homme qui est tombé dans un trou semble pris au piège. Tous les adultes qui défilent devant lui et pourraient le secourir sont pris dans un piège encore plus redoutable. Ils sont pris au piège de leur métier ou de leur croyance !
La beauté fascinante de l’enfance, c’est cette innocence de la pensée, une pensée en formation qui n’a pas atteint ses limites et poursuit sa marche en avant sans s’attarder sur elle-même. Une pensée sans influences, une forme enviable d’intelligence. Mais en cours de route, cette pensée si prometteuse patine. Elle s’enferme dans un système qui peut être un métier, une opinion politique, une croyance. Cette pensée ne découvre plus, elle s’enracine et devient calcul, programme, préjugé... cette pensée est dans une impasse. C’est un passage obligé. Dans une impasse, il est toujours possible de faire demi-tour. Faire demi-tour, c’est repenser chacune de ses croyances, repeser chacun de ses engagements, remettre en cause chacun de ses acquis. C’est apprendre à de nouveau penser par soi-même, réinventer ce que sont pour nous l’amour, l’amitié, la vie en société, le rapport au travail, au pouvoir, à la possession...Dans une société qui nous assène que reculer c’est régresser, ce demi-tour n’est pas facile. Pourtant, la chenille régresse avant de devenir papillon. De même, l’adulte doit régresser pour libérer sa pensée et devenir conscient. (inspiration : http://cheztom.tonsite.biz/spip.php?article202 )

 

L’éléphant dans un cirque

« Un dompteur de cirque parvient à dresser un éléphant en recourant à une technique très simple : alors que l’animal est encore jeune, il lui attache une patte à un tronc d’arbre très solide. Malgré tous ses efforts, l’éléphanteau n’arrive pas à se libérer. Peu à peu, il s’habitue à l’idée que le tronc est plus fort que lui. Une fois qu’il est devenu un adulte doté d’une force colossale, il suffit de lui passer une corde au pied et de l’attacher à un jeune arbre. Il ne cherchera même pas à se libérer. Comme ceux des éléphants, nos pieds sont entravés par des liens fragiles. Mais, comme nous avons été accoutumés dès l’enfance à la puissance du tronc d’arbre, nous n’osons pas lutter.
Sans savoir qu’il nous suffirait d’un geste de courage pour découvrir toute notre liberté. »
Extrait de Maktub, un ouvrage de Paulo Coelho.

 

Un grillon à New-York

Un ethnologue new-yorkais reçoit un jour à Manhattan un de ses vieux amis sioux. Et comme à grand-peine, ils cheminent dans la cohue des gens, des voitures hurlantes, des gyrophares policiers... bref, dans l’ordinaire boucan d’une avenue crépusculaire. A l’heure de pointe, le Sioux s’arrête soudain au coin d’une rue, tend l’oreille et dit :
- Tiens, j’entends un grillon.
Son ami s’étonne.
- Un grillon ? Laisse tomber, mon vieux, tu rêves ! Entendre un grillon, à New York, dans ce vacarme ?
- Attends, dit l’autre.
Il va droit à l’angle d’un mur. Dans une fente de béton, poussent des touffes d’herbe grise. Il se penche, puis s’en revient. Au creux de sa main : un grillon.
- Alors ça, bafouille l’ami, abasourdi, c’est incroyable ! Une ouïe fine à ce point-là, c’est un truc de sorcier, ou quoi ?
- Pas du tout, répond le Sioux. Chacun entend ce qui l’habite et ce qui importe dans sa vie. Facile à démontrer. Regarde.
Il sort quelques sous de sa poche et les jette sur le trottoir. Tintements brefs, légers, fugaces. Dans la bousculade autour d’eux, tandis que les voitures, au feu du carrefour, klaxonnent, démarrent, rugissent, dix, quinze têtes se retournent et cherchent de l’oeil, un instant, ces pièces de monnaie qui viennent de tomber.
- Voilà, c’est tout, dit le Sioux.
© Henri Gougaud Site : www.henrigougaud.com

 

MON AVIS : comme le montre brillamment ce petit texte, nous sommes tous conditionnés, habitués, formatés, sans même nous en rendre compte, à entendre - ou ne pas entendre - ce qui est pourtant devant nous ! Qu'est-ce qui est devant vous et que vous refusez de voir, entendre ou ressentir ?

 

La légende des deux faucons

Le roi d'un pays lointain reçut un jour deux jeunes faucons en offrande qu'il remit sans tarder au fauconnier pour qu'il les dresse.
Au bout de quelques mois, le roi demanda au maître fauconnier des nouvelles concernant le dressage des deux précieux oiseaux.
Celui-ci l'informa qu'un des deux faucons répondait parfaitement au dressage, mais que l'autre n'avait pas bougé de la branche où il l'avait posé le premier jour.
Le roi fit venir des guérisseurs pour qu'ils voient le faucon, mais aucun d'eux n'arriva à faire voler l'oiseau. Il confia alors la mission aux membres de la cour, mais rien de plus ne se passa.
Désespéré, le roi décida de faire savoir à son peuple qu'il donnerait une superbe récompense à la personne qui arriverait à faire voler le faucon. Et dès le lendemain matin, il vit le faucon en train de voler élégamment devant les fenêtres du palais.
Le roi dit à sa cour : « Amenez-moi l'auteur de ce miracle ! » Et un modeste paysan se retrouva alors devant lui.
Le roi lui demanda : « C'est toi qui as fait voler le faucon ? Comment as-tu fait ? Est-ce que tu es magicien ?
Intimidé, le paysan dit au roi : « Ce n'est pas de la magie ni de la science, Majesté, j'ai juste coupé la branche et le faucon a volé. Il s'est rendu compte qu'il avait des ailes et il a commencé à voler. »
La légende raconte que depuis ce jour, le faucon vola librement et sans restriction aucune. Le roi prenait simplement plaisir à le regarder.
Et vous, quelle est cette branche à laquelle vous vous êtes accroché pour vous empêcher de vous envoler ?

Source inconnue

 

Sur l’expérience…

L’expérience de Napoléon

Pendant la campagne de Russie, Napoléon se retrouve en train de se battre dans une petite ville et, par distraction, il est séparé de ses propres troupes. Un groupe de Cosaques russes le repère et le prend en chasse.

Napoléon s'enfuit en courant, puis rentre précipitamment dans la boutique d'un petit fourreur. Napoléon voit le fourreur et dit en pleurant : "Sauvez-moi, sauvez-moi !  Où puis-je me cacher ?"  Le fourreur dit : « Vite, dans ce coin sous cette grande pile des fourrures » ... et il recouvre Napoléon d'une montagne de fourrures.

Il a à peine terminé que les Cosaques pénètrent en force dans la boutique  « Où est-il ? Nous l'avons vu rentrer. » Ils mettent tout à sac pour retrouver Napoléon. Ils piquent les sacs de fourrure avec leur épée sans le trouver. En vain, ils abandonnent les recherches et quittent la boutique.

Napoléon s'extrait indemne de la pile de fourrures. Le fourreur se tourne vers Napoléon et lui dit : « Excusez-moi de poser une question à une personne comme vous, mais comment vous êtes-vous senti là-dessous, en sachant que votre dernier instant pouvait arriver à tout moment ? " A ce moment, la garde personnelle de Napoléon arrive devant la porte.  Napoléon répond au fourreur : « Comment pouvez-vous poser une telle question à moi, l'empereur Napoléon ? ! Gardes, saisissez cet effronté, bandez-lui les yeux et exécutez le ! Je vais moi-même donner l'ordre de faire feu." Les gardes sortent le pauvre fourreur, lui bandent les yeux et le placent contre un mur.  Le fourreur ne peut rien voir, juste entendre Napoléon dire : « prêt… visez…. »

Après un long silence, le fourreur entend des bruits de pas s'approcher de lui et quelqu'un lui enlever le bandeau des yeux. Napoléon le regarde profondément dans les yeux pendant plusieurs secondes et finit par lui dire doucement : «Maintenant, vous savez ».

 

Le fourreur demandait des explications, Napoléon lui a donné une expérience.  En faisant de la PNL, gardez à l'esprit que c'est l'expérience qui peut changer quelqu'un, les mots seuls ne suffisent pas.

 

MON AVIS : Le fourreur demandait des explications, Napoléon lui a donné une expérience. Comme le disait Victor Hugo : "Il vient une heure où protester ne suffit plus ; après la philosophie, il faut l’action ; la vive force achève ce que l’idée a ébauché." Ayez ainsi en tête que c'est l'expérience qui peut changer quelqu'un, les mots seuls ne suffisent pas. Alors, qu'est-ce que vous projetez depuis si longtemps sans oser vous jeter à l'eau ? Le site sur lequel vous lisez toutes ces histoires a été fantasmé et idéalisé pendant plus de deux ans... jusqu'au jour où j'ai fait lire à un ex-patient un de ces textes. Le trouvant pile en phase avec ses interrogations, il m'a dit :

- Mais pourquoi n'ai-je pas pu lire ce texte plus tôt ?

A cet instant, j'ai compris qu'il ne fallait plus tarder. Ces petites histoires sont autant de questions/réponses pouvant nous aider dans notre vie de tous les jours. Retarder leur publication, c'était enlever à quelqu'un la possibilité de les lire et d'aller mieux. Maître Bouddha disait : "Tout ce qui n'est pas donné est perdu." C'est vrai. Tout ce que vous ne faîtes pas, par peur, par paresse, par soi-disant manque de temps, est perdu à jamais, enfoui dans les limbes de votre conscience. La vie est courte, alors dépêchez-vous d'accomplir votre rêve avant que vous ne réalisiez qu'il est peut-être trop tard !

Mark Twain disait « Dans vingt ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’as pas faites plutôt que par celles que tu as faites. Alors jette-toi à l’eau. Quitte ta zone de confort. Navigue sur les courants qui te portent. Explore. Rêve. Découvre. » N'est-il pas temps de mettre enfin ce principe en action ?

 

L’aveugle et le publicitaire

Un jour, un non-voyant était assis sur les marches d’un bâtiment avec un chapeau à ses pieds et un morceau de carton portant l’inscription : "Je suis aveugle, aidez-moi, s’il vous plaît".
Un publicitaire qui passa près de lui remarqua qu’il n’y avait que quelques pièces dans son chapeau… Il prit son morceau de carton, le retourna, et y écrivit une autre phrase.
En fin de journée, il revint près de l’aveugle : son chapeau était plein de monnaie et même de billets.
Le non-voyant reconnut le pas de l’homme et lui demanda : "Grâce à ce que vous avez écrit tout à l'heure, je reçois bien plus qu'avant... mais qu'avez-vous donc écrit ?"
Le publicitaire répondit : "Rien qui ne soit vrai. J’ai seulement réécrit ta phrase d’une autre manière".
Il sourit et s’en alla. Le non-voyant ne sut jamais que sur son carton, il était écrit : "Aujourd’hui, c’est le printemps, et moi je ne peux pas le voir"
MON AVIS : Quand ce que vous faîtes ne fonctionne pas, faîtes toute autre chose... Et pour cela, revoyez votre expérience sous un autre angle... Si vous voulez maintenant la même métaphore en film, cliquez ici!

 

Sur l’identité, ce que nous sommes…

Qui es-tu ?

Un violoniste très connu, à qui on avait promis la rencontre avec un grand sage qui lui donnerait les grands secrets de la musique, se promenait lentement sur un chemin de montagne. Sa marche rythmée martelait le sol crissant sous ses semelles dentelées. D'après les autochtones qu'il avait croisés, l'homme qu'il cherchait n'était vraisemblablement plus très loin.
Au détour d'un sentier, il rencontra enfin le vieil ermite, assis devant une bâtisse, recouverte de lierre, comme un champignon posé là et qui n'aurait pas fini de grandir. D'après la légende, ce sage répondait aux grandes questions que se posaient les hommes si - et seulement si - ces derniers étaient capables de répondre à une seule de ses questions. Intelligent, vif et volontaire, notre homme, durant sa quête, avait réappris l'histoire de la musique, révisé les plus grandes partitions et joué les plus beaux morceaux qui soient.

Notre sage regarda le violoniste avec un bon sourire et le salua très obligeamment. Ca y est, le moment était venu! Quelle grande question allait-il enfin lui poser ? Après un temps qui parut interminable, il finit par lui dire :

- Qui es-tu ?

Le violoniste, un peu surpris par la question, lui rendit son sourire et lui répondit :

- Eh bien, tu vois, je suis en vacances, j'ai pris un congé pour venir te voir !

- Comme c'est bon de prendre son repos, lui dit-il, mais je ne t'ai pas demandé ce qu'ici tu fais, je t'ai simplement posé la question : qui es-tu ?

Le violoniste, étonné, réfléchit quelques instants et reprit :

- Et bien... je suis violoniste, un des plus grands parait-il...

- Félicitations lui répondit-il, admiratif, mais vois-tu, je ne t'ai pas demandé ta profession, non, je t'ai juste posé la question "qui es-tu ? ". Devant cette réponse inattendue, l'homme s'irrita quelque peu.

- Eh bien je suis catholique et...

- Oh ! Félicitations, lui dit l'homme, mais vois-tu, je ne t'ai pas demandé ta religion, je t'ai seulement posé la question : "qui es-tu ?"

Source inconnue

 

MON AVIS : La fin de cette histoire, très ancienne, diffère suivant les cultures. Dans sa version zen, elle ne finit pas. Elle pose une grande question : quelles sont les étiquettes que vous vous êtes collées atrophiant votre personnalité ? N'êtes-vous donc qu'une profession ? Un endroit dans un arbre généalogique ? Un physique ?

 

Sur la jeunesse…

Poème sur la jeunesse

La jeunesse n’est pas une période de la vie,

elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,

une qualité de l’imagination, une intensité émotive,

une victoire du courage sur la timidité,

du goût de l’aventure sur l’amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années :

on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.

Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs

sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre

et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille. Il demande

comme l’enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements

et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.

Aussi jeune que votre confiance en vous-même.

Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.

Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages

de la nature, de l’homme et de l’infini.

Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme

et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

D’après Général Mac Arthur 1945

 

Un malheur peut être un mal pour un bien…

Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose

Il était une fois, un fermier reçoit en cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient vers lui et lui dit : "Vous avez beaucoup de chance. Ce n'est pas à moi que quelqu'un offrirait un aussi beau cheval blanc !"
Le fermier répond : "Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".
Plus tard, le fils du fermier monte le cheval et celui-ci rue et éjecte son cavalier. Le fils du fermier se brise la jambe "Oh quelle horreur !" dit le voisin. "Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose. Assurément, celui qui vous a offert le cheval l'a fait exprès pour vous nuire. Maintenant, votre fils est estropié à vie".
Le fermier ne semble pas gêné outre mesure, il lance : "Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".
Là-dessus, la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés, sauf le fils du fermier avec sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit : "Votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, assurément, il a beaucoup de chance". Et le fermier de répéter : "Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".

 

MON AVIS : nous savons tous que cette pensée est plus facile à dire qu'à appliquer ! Néanmoins, essayez d'être sincère en répondant à votre question : n'y a-t-il pas eu, au moins une fois dans votre vie, un supposé malheur qui vous a été finalement profitable ? Face à un imprévu a priori fâcheux, regardez les choses autrement et dites-vous si vous n'avez rien à apprendre de ce qui est en train de se passer.

 

Le chevalier et le serpent

Un chevalier errant aperçut un serpent venimeux juste au moment où il se glissait dans la bouche d'un homme, endormi au pied d'un arbre.

Que faire ? S'il laissait l'homme dormir, tôt ou tard le serpent le mordrait, le tuerait... Alors, il sauta de cheval, se précipita vers le dormeur et le fouetta de toute sa force. L'homme se réveilla brutalement sous les coups. Le chevalier l'empoigna alors et l'entraîna aussitôt dans une remise où se trouvait un tas de pommes pourries. Sous la menace de son épée, il obligea l'homme, hurlant de rage, à manger une grande quantité de pommes. Puis, sans prêter attention à ses cris, il lui fit boire de l'eau saumâtre qui croupissait par-là...

- Mais que t'ai-je fait, ennemi de l'humanité, pour que tu me traites de cette manière ? s'écria l'homme dès que le chevalier le lâcha.

Quand des sursauts de son ventre se mirent à lui retourner violemment l'estomac : après un grand moment de souffrances, d'insultes et de larmes, l'homme finit par s'écrouler sur le sol. Il vomit les pommes, l'eau... et le serpent.

A la vue de l'animal, l'homme comprit ce que le chevalier lui avait fait, il lui demanda pardon de l'avoir insulté et le remercia :
- Pourquoi m'as-tu sauvé ? demanda-t-il enfin.
- Parce que la connaissance est mère de la responsabilité.
- Que veux-tu dire ?
Le chevalier resta silencieux. Il aida l'homme à se relever et à nettoyer ses vêtements. Celui-ci dit encore :
- Si tu m'avais prévenu de la présence de ce serpent dans mon estomac, j'aurais accepté ton traitement de bonne grâce.
- Je ne crois pas, dit le chevalier en fixant tranquillement l'homme du regard.
- Pourquoi ?
- Si je t'avais prévenu, tu ne m'aurais pas cru, la peur t'aurait paralysé, tu te serais enfui à toutes jambes ou tu m'aurais fait arrêter pour folie... Au mieux, tu serais retourné au sommeil, y cherchant l'oubli.

Là-dessus, le chevalier sauta sur cheval et reprit son chemin.

 

MON AVIS : en soulevant un verre à l'intérieur duquel se trouve une abeille, il arrive bien souvent que l'on se fasse piquer ! Pourquoi ? L'abeille, sans réfléchir, se met à piquer par peur celui qu'elle considère comme son premier danger... sans même réaliser que nous venions de la sauver. Il en est parfois de même de l'autre côté du miroir ! Nous sommes des abeilles incapables de discerner celles et ceux qui nous veulent pourtant du bien. Mettons donc de côté notre ego et gardons-nous vite des jugements un peu hâtifs.

 

Le petit âne

Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits. Pendant des heures, le fermier impuissant entendait monter du fond des abîmes, les gémissements de l'animal.
C'était aussi pitoyable qu'insupportable.
" Que faire ? " se demandait le fermier en tournant en rond dans sa cour et en se bouchant les oreilles.
De guerre lasse, et pour en finir au plus vite, avec un brin de cruauté - il faut bien le dire ! - le fermier décida que l'animal était trop vieux, que le puits, de toute façon, devait disparaître parce que, dangereux pour l'âne, il pourrait être dangereux pour lui ou ses enfants, et que ce n'était pas rentable, finalement, de récupérer le vieil animal.
Il invita tous ses voisins à venir l'aider. Tous se saisirent d'une pelle et commencèrent à refermer le puits.
Au début l'âne réalisa ce qui se passait.
La malheureuse bête se mit à crier de toutes ses forces à mesure que les pelletées de terre lui arrivaient en cascade sur le râble.
Puis, d'un coup, il se tut ! Chacun pensa que le pauvre bourricot, enseveli vivant, avait rendu l'âme.
Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda dans le fond du puits et... fut tout étonné de ce qu'il vit : à chaque pelletée de terre qui lui tombait dessus, l'âne se secouait et montait sur la terre.
Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, la brave bête se secouait et montait sur la terre.
Tranquillement, l'âne se trouva bientôt à l'air libre et se mit à trotter, cette fois en criant de joie !
La vie va essayer de vous engloutir sous toutes sortes de pelletées de terre.
Le truc pour se sortir du trou , c'est de se secouer pour avancer.
Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais d'espérer et d'agir. Alors secouez-vous et avancez !

 

La case qui brûle

En 1902, pendant l’un de ces grands voyages maritimes à vapeur du début du XX siècle, le Prince Jean, célèbre paquebot, coula au beau milieu de l’océan Pacifique, au beau milieu d’une terrible tempête tropicale. Seul Antoine, par un destin unique, a été emporté par les flots, loin des débris jonchant la mer. Il fut rejeté sur un atoll désert, pratiquement sans ressources. Il survivait en mangeant des coquillages récoltés dans les coraux, au bord de l’eau. Il buvait les quelques gouttes d’eau de pluie que retenaient les anfractuosités des rochers après les averses tropicales. Seul au monde, désespéré, il priait chaque jour le seigneur qu’il ne meure pas abandonné ici. Mais, jour après jour, aucun bateau ne se profilait à l’horizon.
La situation devenait d’autant plus difficile que, l’été arrivant peu à peu, le soleil du tropique du capricorne devenait plus ardent et, la chaleur augmentant, les orages devenaient de plus en plus violents. C’est pourquoi Antoine décida de bâtir une case afin de se protéger des éléments. Pour en réaliser l’ossature et la charpente, il utilisa toutes les branches d’arbres morts roulés par les flots qu’il pouvait trouver sur la plage. Il posa des feuilles de cocotier sur son ouvrage pour constituer un toit épais. Il put ainsi s’installer à l’ombre et au sec, et protéger les maigres effets qu’il avait pu sauver du naufrage.
Ainsi, la vie reprenait et Antoine partait à la pêche ou à la recherche d’eau d’un pas plus léger. Mais un jour, alors qu’il revenait de la chasse, il vit un énorme panache de fumée au-dessus de son campement. Il courut pour constater le désastre de sa demeure qui finissait de se consumer. Pris de désespoir, seul au monde, il décida de se laisser mourir. Il s’allongea sur la plage, les bras en croix, et attendit que la mort vienne le cueillir.
Le lendemain matin, alors que l’aube pointait, il était étendu toujours sur la plage, dans la même posture de résignation, laissant le soleil et le temps faire leur œuvre de libération. C’est alors qu’il prit conscience d’hommes penchés sur lui. Il ouvrit les yeux et vit cinq marins qui lui proposaient de l’eau et l’aidaient à se relever pour rejoindre leur bateau mouillé à quelques encablures du rivage.
Il suivit ces hommes jusqu’au bateau où le capitaine l’accueillit. Antoine remercia le ciel d’avoir permis au bateau de mouiller dans cette crique. C’est alors que le capitaine lui dit : « Votre signal de fumée était parfait : visible à des dizaines de miles à la ronde ».

 

Le papillon libéré trop tôt

Un jour, une ouverture apparut dans un cocon. L’homme s'assit et regarda le jeune papillon se battre longuement pour crever son abri et forcer le petit trou à s'agrandir. Mais bientôt, l’homme eut l’impression que l'insecte ne progressait plus. Ce papillon naissant était allé aussi loin qu'il avait pu, mais maintenant il ne bougeait plus.
L'homme prit alors une paire de ciseaux et découpa délicatement le cocon pour aider le papillon à sortir.  Celui-ci émergea facilement du cocon. Le papillon avait un corps chétif avec des ailes atrophiées et froissées.  L’homme se dit : " Ce n’est pas grave, il va se développer " et continua à regarder longuement le papillon en attendant qu'il déploie ses ailes pour le voir voler.
Mais cela n'arriva jamais. Le papillon passa le reste de sa vie à ramper avec son petit corps, incapable d'utiliser ses ailes rabougries. Ce que l'homme n’avait pas compris dans son élan de bonté, c'est que le cocon trop étroit est une ruse de la Nature pour forcer le papillon à le percer et à entraîner ses ailes… A cette condition, seulement, il peut voler.

Ruth Sanford


MON AVIS : Si nous devions avancer dans la vie sans jamais rencontrer aucun obstacle, nous serions aussi faibles que ce papillon à qui la facilité a coupé les ailes. La liberté nécessite de l’entraînement.

 

Comment voir la mort ?

La cage du perroquet

Un homme décide un jour de se rendre en Afrique pour voir des animaux exotiques.  Dès son arrivée, il se promène dans la forêt, et s’émerveille devant la multitude des perroquets multicolores.  Il est tellement fasciné par tant de beauté, qu'il décide de capturer un perroquet pour l'amener chez lui.
Après quelques années de cohabitation avec son perroquet, l'homme décide de retourner en Afrique.  Avant de partir en voyage, il s'adresse à son perroquet et lui dit :
- Puisque je retourne en Afrique, as-tu un message à transmettre à tes amis les perroquets qui vivent encore dans la forêt ?
- Vous pouvez leur dire que j'ai une très belle cage et que je suis bien nourri...
A son arrivée en Afrique, l'homme s'empresse de retrouver les perroquets sauvages de la forêt pour leur transmettre le message de son oiseau de compagnie.
A sa grande surprise, un perroquet tombe raide mort en entendant le message de l'homme.
Ce dernier devient vite convaincu que le perroquet qui vient de mourir devait être un ami très proche de son propre perroquet. En rentrant chez lui, l'homme annonce rapidement la triste nouvelle à son perroquet.
En entendant les mots de son maître, le perroquet tombe raide mort dans sa cage.
Terriblement triste de ce qui vient de se produire, l'homme décide de sortir son perroquet de la cage et de lui offrir une digne sépulture.  Subitement, le perroquet s’envole et va se percher dans un arbre.
- Mais que fais-tu ? hurle l'homme.  Tu m'as trompé...
- Vous savez, répond l'oiseau, le perroquet que vous avez vu en Afrique était mon ami, et il m'a transmis grâce à vous un message très important.
- Mais quel est ce message, demande l'homme ?
Il m'a rappelé que si l'on veut sortir de sa cage, il faut accepter de mourir pendant que l'on est encore en vie...
D’après Wayne Dyer

 

MON AVIS : Que devez-vous abandonner dans votre vie actuelle ? Quels aspects de votre personnalité devez-vous lâcher maintenant ? Votre personnalité, est-elle devenue trop étroite pour la personne que vous êtes vraiment et à laquelle vous aspirez ? (voir article "Deuil")

 

La vie après l’accouchement

Dans le ventre d’une femme enceinte se trouvent 2 embryons. L’un est croyant, l’autre est non-croyant.
Le petit non-croyant : comment quelqu’un peut-il croire à la vie après l’accouchement ?
Le petit croyant : mais naturellement. Il n’y a aucun doute qu’il y ait une vie après l’accouchement. Notre vie ici n’a de sens que parce que l’on grandit pour nous préparer à la vie après l’accouchement. Nous devons ici prendre de la force pour ce qui nous attend plus tard.
Le petit non-croyant : cela n’a aucun sens. Il n’existe pas de vie après l’accouchement. Quelle forme peut avoir une telle vie ?
Le petit croyant : ça, je ne peux pas le savoir exactement. Mais c’est sûr qu’il y a plus de lumière qu’ici. Et peut-être pourrons nous manger avec notre bouche, courir avec nos jambes et…
Le petit non croyant : arrête un peu avec ces sornettes. Courir ? Ce n’est pas possible. Et une bouche qui mange est une image ridicule. Et pourquoi ? Nous avons notre cordon ombilical qui nous nourrit. Et c’est évident que le cordon ombilical ne peut nous conduire quelque part tellement il est  court.
Le petit croyant : ce doit être sûrement possible. Ce sera sûrement totalement différent quand nous nous y habituerons.
Le petit non-croyant : et personne n’en est jamais revenu. Compris ? Avec l’accouchement finit la vie. C’est aussi simple que cela. Et surtout, la vie n’est rien de plus qu’une grande plaie dans le noir.
Le petit croyant : oui, je suis d’accord que nous n’avons aucune représentation de la vie après l’accouchement. Dans tous les cas, nous verrons enfin notre maman. Et elle prendra soin de nous.
Le petit non croyant : maman ? Tu crois à une maman et qui est-elle ?
Le petit croyant : elle est tout autour de nous. Nous vivons en elle et par elle. Sans elle, nous n’existerions pas.
Le petit non-croyant : c’est le top de la confusion ! Je n’ai pas vu le moindre bout de maman ici. La conclusion finale est qu’il n’y en n’a pas !
Le petit croyant : quelquefois, quand un calme bienfaisant apparaît, nous pouvons percevoir son chant. Nous pouvons aussi sentir comment elle caresse notre monde. C’est pourquoi je suis sûr que c’est alors que la vraie vie commence.
Source inconnue

 

Comment voir son passé ?

La gifle dans le désert

Deux amis marchaient dans le désert. A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna une gifle à l'autre.
Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable : "Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a donné une gifle".
Ils continuèrent leur marche et trouvèrent une oasis avec un plan d’eau dans lequel ils décidèrent de se baigner. Celui qui avait été giflé ne savait pas bien nager, manqua de se noyer, mais son ami le sauva.
Après avoir retrouvé ses esprits, il écrivit sur une pierre plate : "Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a sauvé la vie".
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda : "Quand je t'ai giflé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi cela ?"
L'autre ami répondit: "Quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, là où les vents du pardon peuvent facilement l'effacer.
Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer".
Apprenez à écrire vos blessures dans le sable et à graver vos joies dans la pierre. Alors ayez conscience des expériences que vous souhaitez ancrer…. (voir article "deuil")

 

Sur le temps…

Gestion du temps

S’adressant à un groupe de dirigeants de haut niveau, un expert en management du temps posa un bocal à large ouverture sur la table devant lui. Ensuite, il sortit une douzaine de pierres grosses comme le poing et les plaça soigneusement, une par une, dans le bocal. Quand celui-ci fut rempli jusqu’au bord, il demanda :
- Ce bocal est-il plein ? Tout le groupe répondit :
- Oui !
- Vraiment ? Il sortit de sous la table un seau de gravier qu’il versa dans le bocal. Il secoua ce dernier, et les graviers tombèrent dans les interstices entre les pierres. Souriant, il demanda au groupe :
- Et maintenant, ce bocal est-il plein ?
- Probablement pas, dit quelqu’un.
- Bien. Il sortit un seau de sable et le versa dans les interstices laissés par les pierres et le gravier. Et de nouveau, il demanda :
- Ce bocal, est-il plein ?
- Non, dit le groupe en cœur.
- Bien ! dit-il à nouveau en sortant une carafe d’eau. Quand il eut versé de l’eau jusqu’au bord, il regarda le groupe et demanda :
- A quoi sert cette expérience ? Un stakhanoviste leva le doigt et dit :
- Cela signifie qu’aussi bien rempli soit un programme, si on travaille dur, on peut toujours en faire un peu plus.
- Non, la vérité qu’illustre cette histoire, c’est que si vous ne mettez pas les grosses pierres d’abord, vous ne pourrez pas les mettre du tout. Si le sable est mis en premier, il n’y aura de place pour rien d’autre. Quelles sont les grosses pierres de votre vie ? Le projet que vous voulez réaliser ? Du temps passé avec ceux que vous aimez ? Votre formation ? Votre compte en banque ? Une cause ? Accompagner d’autres gens ? Demandez-vous quelles sont les grosses pierres de votre vie professionnelles et personnelles puis remplissez le bocal.
Rappelez-vous que si vous ne mettez pas ces grosses pierres en premier, elles ne tiendront pas du tout.

 

Sur la vérité…

Les bonnes réponses

Un matin, le Bouddha était en compagnie de ses disciples quand un homme s’approcha.
- Dieu existe-t-il ? demanda-t-il.
- Il existe, répondit le Bouddha. Après le déjeuner, un autre homme s’approcha.
- Dieu existe-t-il ? demanda-t-il.
- Non, il n’existe pas, répondit le Bouddha. A la fin de l’après-midi, un troisième homme posa la même question.
- Dieu existe-t-il ?
- C’est à toi de décider, répondit le Bouddha. Dès que l’homme fut parti, un disciple s’exclama, révolté :
- Maître, c’est absurde ! Pourquoi donnez-vous des réponses différentes à la même question ?
- Parce que ce sont des personnes différentes, chacune parviendra à Dieu par sa propre voie.
Le premier me croira. Le second fera tout ce qu’il peut pour prouver que j’ai tort. Le troisième ne croira qu’à ce qu’il choisira lui-même.

 

MON AVIS : Il y aurait beaucoup à dire sur ce petit conte aussi dense que court. En tant que thérapeute, je reconnais en cette histoire un précepte que j'essaye d'appliquer dans la vie de tous les jours : ce qui est vrai pour moi ne l'est pas forcément pour l'autre. Ce que je pense de bien pour l'autre n'a finalement aucun intérêt, le plus important est de savoir comment l'aider, indépendamment de ce que je crois et de ce qui est bon pour moi ! Très souvent, nous reprochons à l'autre ce que nous, nous n'aurions jamais osé faire...  Mais ne peut-on pas nous adresser le même reproche ? Aussi, plutôt que d'essayer de comprendre l'autre à travers sa propre grille de lecture, autant tenter, même maladroitement, de rentrer dans sa propre façon de penser, sans jugement.

 

Sur la vie…

Carotte, œuf ou café ?

Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner car elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.

Sa mère l'amène à la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir. Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot.

Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis elle verse le café dans une carafe. Se tournant vers sa fille, elle dit :
- Dis-moi, que vois-tu ?
- Des carottes, des oeufs et du café, répond sa fille.
La femme l'amène plus près et lui demande de toucher les carottes. La fille les touche et note qu'elles sont molles et souples. La mère lui demande alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enlève la coquille d'un oeuf et observe qu'il est cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit quand elle goûte son arôme riche.
La fille demande alors :

- Qu'est-ce que ça veut dire maman ?

Sa mère lui explique que chaque objet a fait face à la même eau bouillante mais que chacun a réagi différemment : la carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible. L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur. Les grains de café moulus ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.
- Lequel es-tu ? demande la mère à sa fille. Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ?

 

Si cet article vous intéresse, je vous encourage chaudement les sites suivants dont j'ai parfois extrait quelques histoires, en les reprenant à ma façon...


 

Sur les royances limitantes

Sur les croyances limitantes

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L'étudiant arrivé en retard en cours de mathématiques...

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Nous sommes en 1939. George Dantzig, alors âgé de 25 ans, est déjà détenteur d'un bac en mathématiques et en physique. Il décide tout de même de reprendre des études de statistiques à l'Université de Californie. Mais il a beau être très brillant, il n'en reste pas moins un étudiant comme les autres… qui arrive parfois en retard au cours. Cette fois-là, George Dantzig est tellement en retard qu'il se contente de recopier à la va-vite les deux problèmes qu'il voit sur le tableau noir de la salle de classe. Il pensait, assez logiquement, qu'il s'agissait d'un devoir à rendre pour le prochain cours.

Après s'être cassé la tête dessus pendant plusieurs jours, il finit par rendre sa copie à son professeur et s'excuse d'avoir pris du temps. "Cela me semblait plus difficile que d'habitude", déclarera-t-il plus tard. Rien d'étonnant : il s'agissait des deux problèmes non résolus les plus célèbres en statistiques. Après avoir lu sa démonstration, son professeur, Jarzy Neyman, stupéfait, débarquera un dimanche chez l'étudiant afin de l'encourager à publier un article sur le sujet et à s'en servir pour sa thèse de doctorat.

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Source : journal belge La libre (cliquez ici!)

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Mon avis ?

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Comme l'a avoué le scientifique un peu plus tard, jamais il n'aurait eu le dire de s'atteler à ces fameux exercices s'il avait su qu'ils étaient présupposés impossibles. Dans la vie de tous les jours, comme dans ce célèbre cas de figure, c'est bel et bien nos croyances limitantes qui nous contraignent et nous brident en nous faisant croire que nous n'y arriverons jamais. En psychologie, comme dans le monde de l'éducation, ce phénomène s'appelle "la résignation acquise" : à force d'échecs, une personne peut se persuader qu'elle n'y arrivera (plus) jamais, même si ses exercices à faire demeurent très faciles. (voir ci-dessous l'extrait du  film "Les grands esprits" de Olivier Ayache-Vidal).

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http://www.hypnose-ericksonienne.com/a-consulter/contes-et-histoires/

http://www.institut-repere.com/Base-documentaire/metaphores.html

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